Le Samedi 28 mars 2020, la Secrétaire d’Etat à l’égalité hommes-femmes, Marlène SCHIAPPA, avait annoncé la mise en place de plusieurs mesures exceptionnelles.
Le but ? Protéger les femmes victimes de violences conjugales qui se retrouvent, de facto, enfermées à huis clos avec leurs conjoints.
Quinze jours après leur mise en place, quel est le premier bilan ?
Depuis la mise en service du 114, service d’alerte par SMS destiné aux femmes victimes de violences conjugales, plus de 300 alertes ont été recensées.
Le nombre d’appels au 17 a quant à lui augmenté de 30% depuis le début du confinement.
2237 appels ont été passés au 3919 en une semaine, numéro dédié aux violences conjugales.
Ces chiffres démontrent deux choses :
Dans un premier lieu, les dispositifs mis en place pendant cette période de confinement fonctionnent puisque les plateformes dédiées aux violences conjugales sont constamment sollicitées.
Toutefois, ces chiffres sont alarmants et démontrent une situation dramatique pour les femmes battues.
En effet, depuis le début du confinement, il y a en France une augmentation sans précédent du nombre de violences faites aux femmes.
Maître Janine BONAGGIUNTA encourage le gouvernement à développer les mesures déjà prises telles que la mise en place de points d’accueil dans les centres commerciaux (que vous pouvez retrouver ici et dans les pharmacies (pour en savoir plus, cliquez ici).
Les violences conjugales et intrafamiliales doivent être un sujet prioritaire, et de surcroît en cette période exceptionnelle.
Tout doit être mis en place pour que les femmes battues puissent être écoutées et aidées.
A ce titre, le Cabinet Janine Bonaggiunta & Avocats reste à votre écoute et demeure joignable par courriel et par téléphone à tout moment pour vous assister et vous conseiller.